Historique du RAP

Un rapport, établi dès 1989 à la demande de la délégation aux risques majeurs du Ministère de l’environnement, par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), l’Institut de Recherches Interdisciplinaires de Géologie et de Mécanique (IRIGM), le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) et le Centre d’études techniques (Cete) de Nice, appuyé par les recommandations du Bureau Central Sismologique Français (BCSF), a montré la nécessité d’un RAP (Réseau Accélérométrique Permanent) pour l’analyse de l’aléa sismique sur le territoire français. Les capteurs accélérométriques de ce réseau enregistrent le mouvement du sol et des bâtiments sous séisme, avec la sensibilité requise pour enregistrer de fortes amplitudes dans la gamme de fréquences intéressant le génie civil. Le RAP devait comporter à terme un minimum de cent stations et couvrir le territoire français. L’Institut des Sciences de la Terre (ISTerre) à l’Université Grenoble Alpes a été chargé de piloter cette action pour le ministère.

Un groupement d’intérêt scientifique du Réseau Accélérométrique Permanent, Gis-Rap, a été mis en place en 2000. Il rassemblait les établissements publics et universitaires concernés par le risque sismique sous la tutelle du ministère chargé de l’environnement et du BCSF. La politique du Gis-Rap était décidée par le Conseil, constitué des représentants des tutelles et des partenaires.

Lors du Conseil du 12 janvier 2016, il a été décidé de remplacer le Gis-Rap par le Rap de l’IR Résif, puis fin 2023 par le Rap de l’IR Epos-France, constitué d’un Conseil de pilotage et d’un ensemble de partenaires signataires de la convention du consortium Résif, puis du Consortium Epos-France fin 2023, auquel le RAP appartient désormais.

En savoir plus

Modernisation de la station sismologique OGAG du réseau Résif-RLBP-Rap-Rénag, située sur la commune de l’Argentière-la-bessée (Hautes-Alpes) en 2009

Modernisation de la station sismologique OGAG du réseau RLBP-Rap-Rénag Epos-France, située sur la commune de l’Argentière-la-bessée (Hautes-Alpes)​ © Mickaël Langlais, ISTerre